Dans le prolongement des réflexions proposées sur la Troisième Révolution Industrielle et sur le nouveau modèle d’entreprise «écolonomique», Renforh a organisé, le 20 novembre 2014, en partenariat avec Initiatives et Cités, une conférence réunissant une vingtaine de participants, dans les locaux de La Grappe à Lille.
Il s’agissait, cette fois ci, de présenter quelques organisations de travail que l’on pourrait qualifier de «collaboratives», soit qu’elles reposent sur la mutualisation de moyens, soit qu’elles mettent en œuvre un nouveau modèle de relations de travail de type coopératif, soit qu’elles favorisent, en leur sein, les synergies et l’enrichissement des compétences ou proposent des espaces de travail ouverts.
Ces nouvelles organisations de travail souvent méconnues restent marginales et atypiques. Notre contribution consistait, dans un premier temps, à les faire mieux connaitre et à les démystifier.
Après une présentation des objectifs de la conférence, Pascal Peperstraete (Renforh) et Elena Fernandez (Initiatives et Cité) laissaient la parole aux acteurs régionaux :
Alliance Emploi (Groupement d’employeurs), Links (Portage salarial), Grands Ensemble (Coopérative d’Activité et d’Emplois), La Coroutine (Espace de Coworking).
Les différents intervenants purent développer leurs nouvelles organisations et nouvelles formes d’emploi/nouvelles organisations ainsi que les performances induites en terme de productivité et de progrès social tout en répondant à chaud aux questions des participants.
Dans un second temps des ateliers de mise en pratique ont été organisés pour permettre aux participants de découvrir concrètement quelques méthodes et outils de travail collaboratifs en usage ou en apprentissage dans les structures.
Parmi ceux-ci, on citera : La mélée, l’open-space, les petchacutchas, le kamban, les entretiens individuels croisés.
Un verre de l’amitié clôturait cette conférence, de la meilleure des façons, car outre le fait d’avoir été programmée durant le mois de l’Economie Solidaire, le hasard du calendrier l’a fait coïncider avec l’arrivée du beaujolais nouveau !